Quand tu verras ta beauté s’évanouir sur ton miroir
Ton temps si précieux s’enfuir sur ton cadran
Ton coeur sera près d’imprimer sa marque
Sur les blancs feuillets
Pour goûter ces pages et en tirer peut-être une leçon
Ton miroir commence à te montrer les rides de ton visage
Sépulcre de ta beauté Tu penses béant
L’ombre que tu dérobes au cadran
C’est le temps voleur qui marche vers l’éternité
Ce que ta mémoire oublie, tous ces blancs
Que tu dois recueillir pour bien les éduquer
Un jour c’est toi qu’ils élèveront à leur niveau
Tes occupations si souvent tu t’y livres
Enrichiront tellement ton livre
Que tu le reconnaîtras à peine
** Hommage à la traduction de Jean Fuzier