Tant que j’étais seul
Mes vers étaient solitaires
Maintenant ils s’enfuient
Devant ma muse malade
Je t’accorde
Que tu mérites du travail
Ton poète t’invente
Il te vole et il te paie
Il te prête
Il t’emprunte ta conduite
Ta beauté il la trouve sur ta joue
Il ne prise en toi
Que ce qui ne lui appartient pas
Ne le remercie pas
Il n’a que ce que tu as