Ainsi vivré-je en supposant que tu es vrai
Comme un mari trompé ; ainsi la face de l’amour
Sera encore de l’amour pour moi quoique nouvellement altéré –
Tes regards avec moi, ton coeur ailleurs.
Car la haine ne peut pas vivre dans ton oeil,
Donc je ne peux pas percevoir ton changement.
Dans les regards de beaucoup l’histoire du coeur faux
Est écrite étrangement par des humeurs, des sourcils froncés, des moues ;
Mais le ciel dans ta création a décrété
Que dans ta face le doux amour devrait toujours résider ;
Quels que soient tes pensers ou les travaux de ton coeur,
Tes regards ne devraient plus que parler tendresse.
Comme semblable à la pomme d’Eve grandit ta beauté
Si ta douce vertu ne répond pas à ton spectacle !