Pommiers au printemps
Vous buvez l’eau des ruisseaux
Le jardin des jeunes filles
Fleurit à l’ombre de la vigne
Je ne connais pas la saison où se reposer
Le vent du nord s’enflamme sous les éclairs
Ténébreux et fier il bondit
Il bouleverse nos sens
L’amour sous ses paupières noires
Me jette son humide regard
La beauté marche devant moi
Je suis comme un cheval rétif
Concurrent des jeunes étalons