TT 20

Si je ne te vois qu’une seconde
Dieu ! Que les secondes sont brèves !
Ma joie expire sans force sur tes lèvres
Ma langue brisée est le coeur de ma chair
Un feu invisible cherche une ouverture
Mes yeux ne voient rien de clair
Mes oreilles bourdonnent
La sueur ne cesse de m’inonder
Je tremble de tout mon corps
Je deviens plus vert que l’herbe
Rien ne me manque encore
Pour me sentir comme mort