TT 93 Les Troyennes

Quelle triste fin, mon enfant chéri !
Si encore tu mourais jeune pour ta patrie
Après ton mariage comme un roi
Aux dieux semblable
Ta mère parait tes cheveux bouclés
Tes mains semblaient celles de ton père
O bouche aimée aux mots si beaux
Moi vieille sans enfants sans patrie je t’enterre
Tant de baisers tant de soins tant de nuits sans sommeil
Je souhaite le poète qui mettra sur ta pierre :
« Cet enfant fut tué Il faisait peur aux Grecs »
Ces simples mots seront le déshonneur des Grecs