Enfin le printemps parle à voix haute
Je ne jure que par lui
C’est ma très grande faute.
Je me souviens
Sur l’herbe irisée
J’ai connu le pavot.
Mon âme était grisée
D’un arbre nouveau.
je ne me suis jamais fatigué
De respirer un pommier
Un hanneton qui passe
N’est jamais un étranger
La branche l’oiseau
L’insecte la ruche
Me paraissaient ma famille
Dans le miracle des choses
Qui bouleverse la saison
Et la raison