Chanson de taverne
Certain rat dans une cuisine
Prit place et se régala
Mais il exagéra et fut obligé de fuir
Ayant doublé son poids
Il sauta dehors
Aussi triste aussi misérable
Que s’il avait l’amour au corps
Il courait devant et derrière
Il grattait reniflait mordait
Visitait la maison entière
Puis de douleur il se tordait
Perdait dans son délire
Ses cris et ses efforts
Il pouvait dire alors
Qu’il avait l’amour au corps
Dans un fourneau le pauvre sire
Crut pouvoir se cacher enfin
Il y creva comme un chien
La servante rit bien : »Comme il grille !
Il a vraiment l’amour au corps »*
* Méphisto est vraiment diabolique. Il n’est pas seul. Sa taverne est celle du diable