On peut et on doit dans l’amour
Garder sa foi profonde
Ainsi que la volupté du soir
Et la fraîcheur du matin
Voici le début magique de l’amour
Où nous sommes tous deux seuls aux monde
Gardons l’étoile le prélude de l’oiseau
Le jardin qui tremble sous le vent impétueux
Notre miraculeuse et double solitude
Le temps jaloux nous la reprend bientôt
Sur la route quotidienne pleine de trésors
Nous allions tous les deux seuls au monde
Aujourd’hui nous écoutons d’autres voix
Nous pistons d’autres voies
Dans l’air s’entend encor l’écho qui déchire
Murmurant des mots qu’on ne saurait dire
La dernière trace des amants d’autrefois