Quel malheur que n’existât nulle part
Un grand palais bleu
Que j’aperçois dans mes rêves
Dans une solitude fleurie
Il pourrait se nommer le palais du destin
Lorsque viendrait l’heure à la couronne de feu
Celle où l’on peut mourir pour ce qu’on aime
Il ne resterait qu’à courir vers le palais
Les yeux brûlants du noble sacrifice tendre
En s’écriant : « Ma petite vie je la donne
Pour qu’un autre coeur batte vaillamment »
Hélas la prairie est vide Pas de palais
Ceux qui ont donné leur vie
C’est en vivant qu’on leur fait de la peine