Marguerite et Lisette sont au lavoir portant des cruches
L : Tu sais, Barbette…
M : Je suis un peu isolée
L : La belle Barbette, si distinguée… Maintenant quand elle mange, c’est pour deux… Il fallait qu’elle fût la première en tout… Son coquin l’amadouait avec toutes sortes de cadeaux… Maintenant sa fleur est loin…
M : La pauvre !
L : Plains-la ! Tu ne te souviens pas quand nous deux nous étions prisonnières dans nos maisons et cette coquette restait avec son amoureux dans l’allée sombre…
M : Ils sont comme fiancés
L : Tu parles, il s’est déjà envolé… Si elle le rattrape, nous répandrons du lisier devant sa maison…