PCE 58

Je parcours seul la voie
Vers la fin du moi
Le ravin est vieux de mille ans
Le vent vieillit la rivière de mille rides
Il la couvre d’écailles
Chacun sa voie !
Les promeneurs sont immortels
Mon esprit m’abandonne Il dépasse les nuages
Dans l’azur si clair je ne souhaite pas la nuit noire
Qui marque notre au-delà