PCE 68

La mer est pourpre ce matin
Je balaie les rayons du couchant
Je pénètre l’infini tournoyant
Pourquoi retourner au pays ?
Je m’abandonne au souffle du bon vent
Je ne suis pas de ces êtres trépignants
Qui se rendent utiles en passant le temps qui fuit à des combinaisons
Selon moi maintenant les immortels logent dans une bibliothèque
Une beauté à chignon de brouillard attend la réponse
Le dragon a mille anneaux