Hommage à Hellens

Franz Hellens fut de Bruxelles au XX° siècle :

La femme se peigne
Elle rassemble sa chevelure noire
La divise par le milieu
On voit enfin son visage
La ville ne se peigne pas
Mais ses nuages
Arrivant en cascades
Créent l’ombre de cheveux noirs sur un visage
Les toits rouges sont du sang répandu
Sur une joue à l’ovale adouçi
Les lèvres de porphyre
Sont d’un monument disparu
Il subsiste une fontaine
Qui fait comme un trou
Dans ma tête
Le couteau du soleil fait fuir
Les noirs cheveux nocturnes