Il fait frais Sur nos chevaux partons
Pour la lande fleurie
Les oies sauvages ne sont pas perdues
Dans le vent d’automne
Leurs cris s’éloignent
Elles sont cachées par les nuages
Les oies sont parties les fleurs sont fanées
Le jeune cerf est seul pour le brame
Je suis mélancolique
Je me suis construit une hutte pour l’automne
Les manches de mon habit sont froides
La rosée s’y dépose
Je viens de l’ancienne capitale
Porteur de branches
Aux feuilles rouges
Pour qui ne les a jamais vues
La rosée givrée de l’automne
Aux vives couleurs
Ne doit pas tomber cette nuit
Où je ne m’enroule pas avec mon amie
Passez à votre aise mon rideau de bambous
A ma tendre mère si elle me questionne
Je dirai que vous êtes le vent