Les fleurs se sont épanouies devant la maison
Mon coeur est triste quoiqu’il en soit
Ma femme bien-aimée n’est plus là
Nous nagions côte à côte comme deux canards
Je cueillerais bien des fleurs pour elle
Notre corps n’est qu’un abri d’emprunt
Provisoire et fragile
Tels la rosée et le givre
Ma belle s’est cachée à l’image du soleil couchant
Je gravis péniblement le sentier de montagne
Mon coeur saigne quand je pense à elle
Je ne peux donner de nom à mon chagrin
Rien ne subsiste d’elle
Je ne sais plus quoi faire
Elle aurait pu choisir un autre moment
Elle s’en est allée me laissant un enfant