Les herbes flottantes
Dépourvues de racines
Ne s’arrêtent pas dans les remous de la cascade
Mon coeur flottant
Ne trouve pas où se fixer
Depuis ce jour où elle me montra un visage
Froid comme la lune à l’aube
Rien ne me parait plus triste
Que le petit matin
Le vent d’automne vibre comme une harpe
Son seul écho avive sans raison
Ma passion pour l’aimée
Ne cesse pas de chanter gentil rossignol
Dans le courant de l’année
Un second printemps est-il possible ?
Mon regret est extrême
Je ne peux me diviser en deux
Mon coeur invisible vous suivra
En tous lieux