Lyr 22

Tête blanche sur ma canne
Je m’appuie
Je suis un lettré démuni
Sous les minces nuages

Avant une longue nuit
Au soleil couchant
Dans le vent d’automne
Je cours et je chante
De ci de là mes ébats

La lune plaintive surgit
Vieux malade
Je suis errant errant
Mouette des sables
Entre ciel et terre

Les flots du fleuve se pressent
Il ne laisse pas de nom
Par ses seuls écrits
Ses cris sont déchirants