Nous nous traînons
Sur vos chemins glissants
Souffreteux épuisés
Nous ne mangeons plus que des fruits amers
Tard dans la nuit
Nous sommes accueillis
On apporte même de l’eau chaude pour les pieds
Nous sommes émus aux larmes
Dans la boue
Les nuits sont glaciales
Notre unique abri se présente
Sous des pierres humides
Nous brûlons des papiers
Souvenirs de l’âme errante
Femmes et enfants se souviennent de nous
La bonté nous a ouvert sa porte