Lyr 80

L’aube écrase le désir humain
Le rêve se brise comme porcelaine
L’ombre des fleurs pèse sur la porte
Le printemps s’offre-t-il ?

Encore quelques caresses
Un peu de parfum
Un moment de gagné
Nous sommes prêts pour la première saison, le printemps

L’arbre devant la fenêtre
Elague ses ombres
Au coeur de la cour obscure
Chaque feuille est un coeur qui bat

La pluie tombe feuille sur feuille
Elle ronge le coeur de la délaissée
Cette musique cruelle
N’a pas retrouvé ses oreilles