Lyr 90

Le soleil va là où il n’y a personne
C’est le couchant
En riant face à face
Nous montrons nos jambes nues

Les lumières de la ville
Sont en principe ordonnées
Mais les ténèbres le savez-vous
Elles aussi sont ordonnées

Je me réveille en sursaut
Je me félicite d’être seul
Peines et joies
Sont prévisibles

Le vase entier est cassé
Il ne reste que débris mêlés de terre
Les larmes ont goût du sel
Un goût maritime