IB 42

J’ai enfin foulé la terre taciturne
Où la brume a jeté l’ancre
Un souffle de mer
Et je ferme les yeux

Les soleils osent approcher
L’herbe est rassasiée
Libérée par nos rêves
Pourtant rien n’est dit

De grands oiseaux gris
Me chassent d’ici
En battant des ailes
Je n’ai jamais demeuré ici

Je ne voulais pas être vu
Mes yeux sont grand ouverts
Parmi les serpents de mer
Le pays de mon âme succombe