On raconte qu’un pays lointain
Se plaint de tout et de rien
Le grillon lui-même
Se confie de tout son être
Dans sa sincérité il n’est dépassé
Que par les petits oiseaux
A gorge profonde
Les fillettes dansent une ronde
Sautent à la marelle
Au froid de la nuit automnale
L’insecte se confie
Doucement tendrement
Sa voix se dissipe
Il y a peu d’arbres sur ce mont pelé
Mais il y en a, verts et solides
Je ne sais rien des arbres fruitiers
Les voir en fleurs dépasse mon entendement