VV 50 et fin de Saigyô

Le plus cher désir
Est de mourir
Sous les fleurs enterré
Avant de se disperser
Dans l’univers

L’orgueil se fait humilité
Le questionnement ne cesse jamais
Il n’y a pas de possession
Faire est défaire

Le poète est ludique et lucide
L’espace est un abîme
Les mots s’impriment sur des parois
Tout est duo et duel

Nous sommes deux
A vouloir l’un
Pas d’extase
Un instant