Ce qui en toi est sans limites
A pour demeure le ciel
Tu parles pour ne rien dire
Le ciel est vide
Les sons que tu émets
Sont de pauvres paroles
Dépourvues de sens
Tu ne sais rien du verbe
Par peur de la solitude
Tu cherches avec qui bavarder
Le silence de l’isolement
Me révèle que tu mens
Tu parles et tu révèles sans y penser
Sous le silence initiatique
Ton moi dénudé
Tu aimerais tant t’enfuir