ÊÊ 62

Les noms ne sont jamais
Qu’une pratique bien utile
Tu vaux mieux que ton nom
Pourtant bien charmant

Un arbre a besoin de son écorce
Il a surtout besoin de ses racines
L’arbre médite sans arrêt
Il assure sa présence au monde

On se lamente
Et ça ne change rien
Laisse le fleuve suivre son cours
Sauf cas exceptionnel

Un humain marche à quatre pattes
Puis sur ses deux jambes
Enfin il ajoute une canne
Qui lui donne une certaine allure