FVG 3

Il est joli le clapotis des rames
Ils sont gais les rires des femmes
Il est grave le bruit des battoirs
Rythmant des heures sans mémoire

La vie est immense
Elle pèse trop pour une heure
Les femmes suggèrent leurs seins en battant
Certains sont des passereaux
D’autres des mastodontes

Un mot d’amour vaut l’étincelle
De l’astre ému les soirs d’enfance
Un seul mot répété
Mais les choses ne sont pas les mêmes

La mère d’une jouvence millénaire
Fauche sa vie martiale
Elle vole en théorie
De défaite en victoire