Le rempart au soleil d’août
Sans lierre est blanc
Dans l’herbe la vie chuchote
Sur la pierre un lézard gris
Est immobile
En bas la ville toits sur toits
Le lac aux voiles blanches
En haut contre l’azur
La dentelle froide des cimes
Le souvenir dort au plus profond de moi
Je n’étais pas joli
J’étais ivre comme endormi
Tu étais jeune de ta beauté
Sait-on assez que les fleurs croissent
Ou se fanent ?
Moi j’ai fait les foins
Tu es comme neuve