FGV 8

Au beau jour d’hui
Comme au vilain jour d’hier
L’heure est pensive
Sans voile de veuve

J’étais debout
Appuyé d’une main
Sur la pierre au lézard
Il était déjà trop tard

Je sentais la vie en moi
Elle créait tout pour moi
Mon regard croisait presque
Celui du lézard immobile

J’ai senti venir le vieil homme
Il a poussé en moi
Sans demander son reste
Maintenant il est chez lui
Il est moi