Chante ta peine pauvre coeur déboussolé
Sors de l’auberge !
Chante la peine ! Tords lui les bras !
Tu es lasse ! Quitte l’estrade !
Je marchais sans ton doute
Sans ton âcre ironie
Je chassais l’impression funeste
Que ton coeur est corrodé
Nos amours étaient-elles celles de deux stérilités ?
Du moins grincions-nous ensemble !
Haineux ivres fous nous trainions avec nous
L’effarant dégoût de nous mêmes
L’horreur me disais-tu
Ce n’est ni toi ni moi ni notre union effrénée
Dans la soirée tendre et violette
Nous marchions sur les feuilles sèches