Je perçois obscurément les minutes qui passent
Dans mon être obscur le temps passe
Chastement enlacés nos rêves communs
Sont du dernier commun
Le soleil suscite au ras du champ
Un nuage de particules fines
Un laboureur rentre à pas lourds
Ebauche un profil noir
Sur la lumière rasante
Qui est pourpre à midi
Azur l’après-midi
Rose à l’aurore ?
Un papillon, non !
Un brin d’herbe portant une coccinelle
Est aussi beau selon moi qu’elle
Que le chant d’un marteau sur l’enclume
La nature est l’unique créatrice