Voltaire fut tourmenté par l’ampleur du tremblement de terre de Lisbonne :
Que peut l’esprit ? Rien ou peu de choses
Il ne connait pas son propre sort
L’homme étranger à soi
De l’homme est ignoré
Qui suis-je ? D’où viens-je ? Où vais-je ?
Où suis-je ?
L’homme n’est qu’un atome tourmenté
Sur son tas de boue
Mais c’est un atome pensant
Qui calcule l’infini
Mais c’est un atome qui ne se connait pas
Son théâtre d’orgueil et d’erreur
Parle de bonheur
Les humains se plaignent, gémissent
En cherchant le bien-être
Nul ne voudrait mourir
Nul ne voudrait renaître
Les sages se trompent sûrement
L’immensité humaine est faite de défauts
De regrets de maux d’ignorance
Mais elle est faite aussi d’espérance