Rab 56

Tu es venue quelques instants à mes côtés
Tu respirais le mystère de la femme
Qui palpite au coeur de l’univers
Qui nous renvoie sans cesse
Au flot débordant de sa douceur
Elle est la fraîche beauté
La jeunesse dans la nature
Elle danse sur les eaux courantes
Elle chante dans la lumière matinale
Elle étanche la soif de la terre
C’est en elle que l’unique éternel
S’incarne tout joyeux
Son contentement ne peut plus se contraindre
Il s’épanche dans les souffrances de l’amour