Rab 59

La lassitude de la route
M’accable soudain
La soif du jour
Est aride

Le crépuscule est spectral
Ses ombres s’étendent
Ma vie est vide
Tends-moi la main

Mon coeur est angoisse
Il porte le fardeau
Des richesses
Qu’il n’a pas distribuées

Etends la main au travers de la nuit
Que je la prenne ! Que je la tienne !
Je l’embrasse et je la garde
je sens son étreinte dans la solitude
Du chemin qui s’allonge