Le réverbère ordonne la lumière
A l’intérieur de l’ombre
Le soleil est là où il n’y a personne
Nous posons notre repos
Le réverbère ordonne à la lumière
De se plaire en dehors de l’ombre
Je me réveille en sursaut
Tu n’es pas là
Tu dis chérir ta solitude
Personne ne t’aime donc pas
Tout est prêt pour toi
Peines et joies
Le vase se brise
Les tessons parlent de massacre
Le pigeon s’envole
Laissant une plume blanche
Je dois tout à ma mère
Son sang son lait et peut-être son âme
Mes larmes ont goût de sel
Où est l’océan ?
L’océan de la vie
N’est pas pour les vivants