J’abreuve mon cheval
Dans l’eau de l’automne
Le fleuve est froid
La bise coupe comme une lame
Le soleil s’attarde
Sur la plaine aride
La forteresse s’estompe dans le crépuscule
Jadis des batailles acharnées
Grondaient là au pied des murailles
On ne parlait que la gloire des guerriers
Durant des siècles la poussière jaune s’est accumulée
Parmi les rares herbes du désert
Des ossements blancs