L’aigrette blanche médite une patte repliée
Sous le clair de lune dans l’eau froide de l’automne
Effrayée par des humains elle s’envole au loin
Droit vers la rive où te mènent tes pas ami
Quand elle était là la maison paraissait déborder de fleurs
Aujourd’hui il ne reste qu’une chambre vide
Personne n’a touché les couvertures brodées
Enroulées sur son lit Trois ans après
Leur parfum est encore délicat
Si loin de moi et toujours là
Mais jamais de retour
Les feuilles mortes tourbillonnent
Je pense à elle ma rosée blanche sur la mousse