Les somptueux carrosses soulèvent des nuages
D’une poussière si épaisse qu’elle obscurcit la route en plein jour
A l’intérieur du palais des eunuques sont tellement riches
Qu’ils se font construire des maisons touchant les nuées
L’un d’eux grand amateur de combats de coqs
Brille comme un diamant Son nez pointe vers le haut
Révélant un orgueil capable d’éteindre l’arc-en -ciel
Effrayés les passant s’écartent à coup sûr de son chemin
Il n’y a plus personne pour se laver les oreilles
Après l’offre ferme d’une charge à la cour
De nos jours qui distingue le sage du bandit ?
Si tu viens de te laver les cheveux dans l’eau parfumée
Ne mets pas ton chapeau
Si tu viens de te baigner et sens bon l’orchidée
Garde tes habits froissés à l’écart
Personne n’aime les airs trop parfaits
Un sage dissimule son éclat
Un vieillard pêche au bord de la rivière
Nous sommes comme des frères
Nous ferons ensemble le chemin