PFR 48

Il sont venus par amour des rythmes
Depuis la frénésie combien de moi
Sont morts Petits ou grands qu’importe
Je les ai mis à la porte

Frénésie de quoi ? des yeux ?
Ceci et ça ne suffit pas
Tout doit être frénétique
C’est ça le rythme

Je suis battu je suis vaincu
Dans le jour qui espère toujours
L’angoisse plane dans l’air
Avant de choisir sa proie

Des jardins sont seuls avec l’eau
Ils n’ont plus de pays
Des enfants les lisent assidument
Les colombes les traversent

Les grands désordres sont clairs
la lune est de cristal
N’oublions pas notre maison
Là où nous aimons

Les murs sont familiers des ombres
Nos eaux sont douillettes et pas douées
Le fer m’assombrit
Ce n’est pas grave disait mon père

La nuit est bien heureuse
De traverser les mondes
L’âge prend le repos pour une sève
Pas de chant mais la rosée brûlante de la mer
La tristesse éternelle des sources