PCA 89

Peut-être ai-je déjà vécu en ce lieu ?
J’ai le sentiment de revenir au pays natal
il me semble même que les saules anciens
Qui ombragent les berges de la rivière
Frémissent de joie en me voyant

Le jour s’éteint
Un froid vif s’abat sur les collines
Je m’en vais seul par le sentier désert
La forêt assoupie ne donne aucun signe de vie
Sauf des traces de cerf sur les herbes qui ondulent