PCA 92

Le sable blanc
Ressemble à de la neige
Au pied de la montagne
La clarté de la lune
Paraît du givre
Sur les remparts de la ville
Livrée par l’ennemi
Quelqu’un joue de la flûte quelque part
Toute la nuit elle a été la nostalgie des soldats

Dans l’ancienne passe les herbes jaunissantes
Ajoutent de la tristesse à notre séparation
Ton chemin grimpe vers les nuages glacés
Le mien s’enfonce dans la neige noire du soir
Né orphelin je suis devenu un vagabond sans attache
Mille misères ont retardé le moment de te connaître
Face à face muets épuisés nous retenons nos larmes
Que pouvons-nous encore espérer dans les turbulences présentes ?

Ils me diffament et me calomnient
Ils enflamment et brûlent le ciel
Ils se fatiguent bien en vain
j’absorbe tout ça comme de la rosée claire
Soudain purifié regénéré
J’entre dans le monde qui échappe à leurs pensées