PCA 110

La plainte de tes sourcils serrés
N’empêche pas tes prunelles d’être fascinantes
Je me souviens de tes cheveux flottant librement
En bas du petit escalier en colimaçon
Tu portais des bas de soie

Sa petite langue coquine pointait entre ses dents
Souriante elle chuchotait :
« Veux-tu savoir à quel moment ? »
Les nuages et la pluie se sont dispersés
Trop tôt !
Si tôt que ça fait mal !
Mais le ciel s’en moque !

Avant de tirer la courtine
Pour exprimer son désir
Elle fronce les sourcils
La nuit est si brève !
Elle presse son jeune amoureux de se coucher le premier
Pour réchauffer l’édredon en duvet de canard
Elle met de côté ses broderies
Ôte sa soie fine
Elle se livre à la passion de l’amour
« J’allume la lampe derrière le rideau
Que je me réjouisse de la beauté des ton visage »