Louis Ménard fut un ardent républicain au XIX° siècle. Son inspiration religieuse est rigoureuse, ce n’est pas la mienne :
Le désir a pour proie les vivants
Ils volent comme des phalènes
Pour se brûler les ailes
Heureux qui sans désir sans espoir sans amour
Dédaigneux de la vie et des plaisirs
Pratique le dédain de toute chose
Au nom du néant divin
Las des illusions et des réincarnations
Choisit le sommeil sans rêves
S’absorbe dans la source et la fin des existences
La seule immobilité au sein des apparences
l’Etre-Non-Etre
Mais avec bonté