Cayrol fut un humaniste de son temps, souvent si peu humain, le XX° siècle :
Les ombres me laissent plein de givre dans les yeux
J’attends la revanche du silence sur le cri
Je ranime l’hiver Je souffle sur le feu
J’effraie mes ombres
Je sais poser le bol et le pain
J’accueille le jour qui sait déjà qu’il est né
Mes ombres m’apprennent à me tenir debout
Je suis lourd dans l’amour léger dans les larmes
J’ai été un enfant dans l’enfance des armes