Hommage à Viélé-Griffin

Francis Viélé-Griffin fut un symboliste optimiste avant et après 1900 :

J’ai couru d’abord
Et puis je me suis assis
Le jour était doux
Tes lèvres étaient tièdes
J’ai marché
L’ombre a surgi soudain
J’ai ri de ton épouvante
Moi aussi j’avais un peu peur
Tes pieds blancs étaient
Comme un défi au vice
Une rosée de roses
Ouvre tes mains fermées
Montre ta tendresse voilée
Je souhaite moissonner tes roses
Que l’heure vienne
Idéale et réelle
Où la rose ressemble au pain !