Hommage à Etienne de la Boétie ( 2 )

Quand les chaleurs sont passées
L’automne gris va foulant dans ses cuves
Le raisin gras dessous le pied coulant
Alors mes douleurs ont commencé
Le paysan bat ses gerbes amassées
Ses arbres fruitiers croulent en automne
N’est-ce pas me donner un présage
Que mes espoirs sont déjà moissonnés ?
Non certes non mais pour certain je pense
Que j’aurai si je devine bien
Si l’on ne peut rien pronostiquer du temps
Quelque beau fruit de ma longue espérance