Hommage à Bertaut

Jean Bertaut est de la fin du XVI° siècle :

Passant
Ce peu de marbre avarement enserre
Jalousement les coeurs
De trois de mes proches parents
Tous trois morts en trois ans en trois actes de guerre
Tous trois au sort semblable et différent
L’un perdit la vie au cours d’une bataille
Noyé dans son sang qui coulait de toutes parts
Le deuxième devant une ville assaillant sa muraille
L’autre défendant une autre gardait ses remparts
Ils brûlèrent tous trois d’une commune flamme
Leurs trois corps en vivant n’eurent qu’une seule âme
Leurs trois corps morts n’ont qu’un même tombeau