Le fabuliste inconnu ( 101 )

La vertu et la consience
Cheminaient ensemble
Comme d’habitude
Les vices méchants et ingrats
Les suivaient à la trace
Les accablaient de quolibets
En vinrent à les frapper
Les deux amies arrivèrent enfin
Au sommet de la montagne
Emues elles contemplèrent
Le chemin parcouru
La vertu : « Nous avons vaincu à la fin »
La conscience : « Ce fut difficile mais ce fut beau »
Pas de vertu sans conscience
Pas de conscience sans vertu
Mais le chemin est rude