Le fabuliste inconnu ( 109 )

Un promeneur qui marchait au hasard
Fut tout heureux d’apercevoir
Un cadran solaire
Enfin il avait l’heure
Mais un nuage malencontreux
Fit disparaitre l’image
Il se dit en lui-même :
« Quand pèse sur nous le doute ténébreux
Notre âme qui se languit dans son sombre esclavage
N’a plus qu’à attendre que le vent de l’espoir
Chasse le nuage »
Par bonheur il existe d’autres doutes
Moins monstrueux plus pertinents