Le fabuliste inconnu ( 135 )

Un sage vieillissant était entouré de nymphes
Grâce à ses molles chansons
Dans l’alcool il puisait son inspiration
A ses côtés un jeune dépourvu de verve
Buvait à en perdre la raison
Les plaisirs que l’on sait modérer
Vous font l’esprit plus libre et le corps plus léger
Comme une lave ardente les folles passions
Eteignent les sens comme la raison
Distinguons l’ivresse du sage
De celle de l’esclave